Mons, le 12 septembre 2012 | |
Au Collège des Bourgmestre et Echevins
de la Ville de Mons |
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Objet : Enquête publique relative à l’Etude d’incidences sur l’environnement, suite à la demande de la société HYGEA en vue de l’obtention d’un Permis Unique de classe 1 relative à l’implantation et l’exploitation d’un écopôle de gestion de déchets. |
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Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
J’ai pris connaissance du dossier comprenant la description du projet introduit par la société HYGEA ainsi que le rapport technique. C’est dans ce cadre que je soumets les observations qui suivent.
« Cette installation peut présenter certains risques en matière d’explosion, d’incendie, de fuite de biogaz, de mise en dépression d’unL’expérience a prouvé au cours de l’exploitation passée que des fuites de biogaz pouvaient se produire au niveau de ce ballon qui se présente sous la forme d’une bâche souple en matière plastique. De tels incidents se sont produits à deux reprises. Dans les deux cas se furent des riverains, alertés par l’odeur désagréable de l’hydrogène sulfuré qui prirent conscience du danger et furent à l’initiative de l’intervention des services de secours.
digesteur. . . » . . . . . .« L’installation inclut par ailleurs un ballon tampon de 300 m3 de biogaz. ». Par ailleurs à la page 132 : « la production de biogaz est estimée à 500/600 m3/h ».
« Récapitulatif . . . » à la page 519 : « Le maintien du comité d’accompagnement actuellement constitué est également recommandé. »Pour l’avenir de ce projet industriel il est clair que son développement, son caractère technique et la complexité qu’il représente vont s’accroître. L’étude d’incidences le signale notamment à la page 541
« les futurs soumissionnaire pouvant proposer différentes techniques ou différentes machines. . .».Devant cette situation, les représentants de la population au sein de ce comité –pour mémoire ce sont des bénévoles- risquent ne pas disposer des compétences suffisantes et ainsi se trouver démuni pour analyser ces nouveaux développements et ces nouvelles techniques.
à la page 310 : « . . . 256 plaintes relatives aux odeurs ont été formulée par les riverains du site. . . . .L’étude d’incidences développe des considérations théoriques qui échappent au commun des mortels, pour qui les notions >
avec une moyenne de 50 par an avant 2008, . . . »).
Je vous remercie pour l’attention que vous aurez accordée à ces observations et vous prie de croire, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, à l’assurance de ma considération distinguée.
Jean Liénard
riverain