Est-ce parce que le dossier d’HYGEA comportait des failles ou des
faiblesses aussi grosses que, par exemple, il est interdit de placer ce genre d’industries dans une
zone d’activité économique mixte bordées de zones vertes mais HYGEA aura dû attendre le tout dernier jour de
la procédure pour obtenir le feu vert du fonctionnaire délégué de la Région Wallonne. En effet, la
procédure qui ne devait normalement durer que 90 jours, a dû faire appel aux trente jours de
prolongation légaux pour accepter ce nouveau projet ô combien significatif de nouvelles nuisances pour
les riverains qui ont le malheur d’entourer ce site.
Bref, il est arrivé et c’est à partir de lundi prochain que la population sera autorisée à en prendre connaissance à la Ville de Mons.
Ce document ne comporte que 285 pages et ne comporte pas que de bonnes surprises.
Bien entendu, les citoyens, riverains du site, ont déjà pu marquer leur opposition ou faire des remarques lors de l’étude d’incidences. Ils leur suffisaient de lire les 1000 pages de l’étude d’incidences avec ses annexes et de faire leurs remarques par écrit pendant le mois d’août, mais il faut bien remarquer que cela n’a pas servi à grand-chose, pas plus que les réunions publiques organisées par HYGEA.
Le permis accordé, chaque citoyen a jusqu’au 25 février pour déposer un recours contre la décision du fonctionnaire délégué auprès du ministre Henry, en charge de l’aménagement du territoire.
La démarche peut se faire par internet, directement à partir du site de la Région Wallonne.
C’est maintenant qu’il faut se mobiliser et marquer sa désapprobation face à ce nouveau désastre environnemental concocté par quelques hommes politiques peu ou pas respectueux du droit des citoyens à vivre dans un environnement acceptable...
Du côté du Comité de Défense des Bruyères, sachez que nous continuons à être vigilants. Pour de plus amples informations, vous pouvez nous contacter par notre adresse mail : cdb.duboise@hotmail.be