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le ciment à Obourg, Holcim
résumés des PV des réunions du Comité

Brèves Holcim printemps 2011.

La dernière réunion du comité d'accompagnement de la cimenterie d’Obourg
s'est tenue le 31 mars dernier.
En voici l'essentiel :

Projet Obesco2

  La future carrière, située à Antoing et Tournai, requiert l’obtention d’un permis unique.
  La procédure d’obtention de ce permis comporte plusieurs étapes.

Holcim a publié officiellement l’avis de réunion d’information du public préalable à
l’étude d’incidences pour la future carrière située à Antoing et Tournai.

Par cet acte, Holcim lance donc la procédure de demande de permis unique.

La procédure prévoit que la réunion d’information du public soit organisée dans la
commune où se situe la plus grande superficie concernée par le projet.
C’est ainsi qu’une réunion d’information préalable aura lieu le 9 mai à Antoing.

Pour permettre aux habitants de Tournai d’avoir directement accès à l’information, une
réunion supplémentaire informelle sera également organisée le 11 mai dans cette commune.

L’objectif de l’équipe est d’obtenir le permis pour début 2012.

En parallèle, la procédure d’approbation interne de l’ensemble des éléments du projet
(dont la modernisation de l’usine d’Obourg avec son passage en voie sèche) suit son cours.

Problème d’odeurs
  Un problème d'égouttage à proximité de la cimenterie et provenant de
  maisons voisines sera résolu par la ville de Mons dès que des budgets pourront être libérés.

Plainte
Fin mars, un riverain s’est plaint de présence de poussières sur ses véhicules garés devant son domicile. La cimenterie a effectué un prélèvement, qui a été analysé. Il s’avère qu’il s’agit principalement de matières minérales, constituées de poussières classiques domestiques et de sable.

Y R    

Brèves des cimenteries – début 2011.

Echo du dernier comité d’accompagnement :

        Un projet est en cours :
la fermeture au trafic automobile et aux camions de la rue des Fabriques
(chemin qui va de l'entrée de l'usine vers la gare d'Obourg) à partir de la Route d'Obourg.
Le but est de ne laisser qu'un seul accès motorisé possible à la cimenterie,
        qui se ferait uniquement à partir de la route industrielle.
Un passage pour les cyclistes et les piétons resterait possible dans la rue des Fabriques.
Ils pourraient descendre, longer l’usine et ressortir via la gare d’Obourg pour accéder le long du canal.

Un riverain, membre du comité d'accompagnement, précise que les 400.000 tonnes de schlamm à la rue Sainte Apolline y ont été stockées dans les années 1950-60. Il précise qu'à l’époque, l'origine était uniquement wallonne et consistait en poussier de charbon...

La cimenterie précise que le déstockage de ce schlamm
ne devrait pas entraîner de nuisances olfactives pour les riverains.

Y R    

Brèves des cimenteries – septembre 2010.

Une représentante des nouveaux habitants du lotissement «green park» avait été invitée par les riverains, avec l’accord des autres participants, pour participer à ce comité d’accompagnement de septembre.

Il est d’abord signalé qu’une ligne à haute tension va être tirée de la sous-station électrique proche de la cimenterie vers l’usine Comet Sambre. Ces travaux vont amener des perturbations dans le trafic des camions pendant quelques semaines (de fin septembre à mi-octobre) sur les routes d’accès à la cimenterie.

La cimenterie a ensuite présenté son rapport d’évaluation de la gestion environnementale 2009.

En matière de combustibles de substitution, tout ce qui rentre et sort de l’usine est analysé par l’usine, avec des contrôles réguliers de laboratoires indépendants.
Un suivi de l’eau est également fait. Les eaux usées passent par un réseau d’égouttage remis à neuf et quittent l’usine par 4 points bien précis. Cette eau est analysée et doit répondre à des normes bien établies.

L’usine étant située près d’une zone de captage d’eau potable, les eaux souterraines de l’usine sont analysées régulièrement par 14 capteurs (des piézomètres) répartis sur toute la surface de l’usine.
Tout ce travail est réalisé aussi pour les rejets aériens de l’usine. Les mesures doivent répondre aux impératifs du permis d’exploiter. La poussière, par exemple, ne doit pas excéder 30 mg/Nm³ de rejet aux cheminées. Elle était, par exemple, de 1,5 mg/Nm³ le 3 juillet 2009 au four 9 (rapport holcim - p 37).

Il a aussi été discuté de l’eau stagnante dans le bois doyen.

Y R    

HOLCIM – Juin 2010.

Le comité d’accompagnement de Holcim s’est rassemblé à l’usine Géocycle de Seneffe, en réunion commune avec leur comité d’accompagnement.

Au travers du rapport annuel d’activité de Géocycle, nous apprenons que cette usine traite 133.000 tonnes de déchets environ par an. Le but est de préparer les déchets afin de pouvoir ensuite les valoriser en cimenterie, comme source d’énergie alternative. L’origine des déchets est la Belgique (45 %) et l’étranger : Pays-Bas, Allemagne et Irlande notamment.

L’usine travaille au travers de 4 lignes : imprégnation de sciures, traitement des solvants, traitement de l’eau et traitement de boues d’épuration.
Le rapport met en évidence toutes les mesures prises pour contrôler les impacts de l’activité sur l’environnement. Une série de contrôles de laboratoire à divers niveaux du processus permet d’obtenir une source d’énergie conforme auxexigences des cimenteries.

L’usine se targue d’utiliser 2 % d’énergie fossile pour arriver aux 100 % de déchets utilisables comme source d’énergie.

En ce qui concerne, Holcim, deux points sont à retenir pour les riverains.
* Des travaux sont prévus dans un four à partir du 8 juillet.
      Les travaux de débriquetage se déroulant au marteau-piqueur,
      des bruits pourraient être perceptibles durant quelques jours.
      Ce travail bruyant sera effectué, dans la mesure du possible, en journée mais
      il est possible qu’il soit nécessaire de travailler durant 1 ou 2 nuits.


* Par ailleurs, un stock de schlamm de 400.000 t ( !)
doit être transféré depuis la carrière 2 vers l’usine (demandé par l’administration).
      Il est situé à droite de la route, lorsque l’on grimpe la rue Sainte Apolline.
      Le transfert pourrait provoquer des nuisances vis-à-vis des riverains (bruit, odeurs,…).
      L’administration sera approchée pour envisager éventuellement de laisser le stock en place.

Y R    

  Brèves des cimenteries   -     décembre 2009.

La dernière réunion s’est déroulée dans une chaleureuse atmosphère qui contrastait avec le froid extérieur, ce 18 décembre dernier. Pas moins de 10 riverains ont maintenant la possibilité d’assister régulièrement aux réunions.

Les carrières qui alimentent actuellement la cimenterie seront épuisées dans une dizaine d’années et le projet de modernisation de l’usine actuelle continue.

Les terrains nécessaires à l’exploitation de la nouvelle carrière se situent dans la région de Tournai et sont actuellement en zone agricole. Ils doivent donc faire l’objet d’une révision de plan de secteur pour passer en zone d’extraction. La révision du plan de secteur est attendue pour l’été 2010, il faudra ensuite entamer la procédure d’obtention du permis unique (qui devrait aboutir fin 2012).
La modernisation de l’usine d’Obourg ne commencera qu’ensuite.

L’usine a refait tout son égouttage. Les eaux usées sont récoltées dans un bassin de 6000 m3 (diamètre de 41 mètres, des murs de 5 m de hauteur). Ce bassin permet de confiner toute pollution accidentelle dans le périmètre de l’usine, et d’avoir le contrôle permanent des rejets avec isolement en cas de problème.

Dans un souci de diversifier ses approvisionnements en énergie, l’usine a présenté la mise en service d’une nouvelle installation de stockage de lignite, permettant d’alimenter le séchoir laitier. Une station de chargement train a été mise en service, permettant d’envoyer du clinker en France. La station pourra aussi, si nécessaire, alimenter des péniches. A terme, c’est près de 200.000 tonnes de clinker par an qui seront ainsi envoyées.

Y R